Florence géométrique

Florence géométrique

1972, huile sur toile, 195 x 97 cm
Coll. Fondation Gaston Bertrand
N° inv. 1247

La distance qui sépara Bertrand de son époque est celle de l’idée qu’il se faisait de l’art, de son art. Pour lui, l’intensité d’une émotion qui aboutit à la désintégration de la forme relevait d’un vice de la sensibilité. Gaston Bertrand n’entendait pas faire de l’art ce royaume de liberté où l’artiste abolit les contraintes dans l’espoir, toujours déçu, de trouver en lui le principe de la force. Au contraire, il donna tout son acquiescement à cette remarque de Stravinski que, du reste, il cita maintes fois et qui rappelle les positions de Vinci et de Michel-Ange : « Ma liberté sera d’autant plus grande et profonde que je limiterai plus étroitement mon champ d’action et que je m’entourerai de plus d’obstacles. Ce qui m’ôte une gêne, m’ôte une force. Plus on s’impose des contraintes et plus on se libère des chaînes qui entravent l’esprit ».

Florence géométrique appartient à une série de quatre grandes toiles verticales et oblongues, inspirées par la chapelle médicéenne et titrées Florence.

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